L'agriculture régénératrice est-elle une utopie ?
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Les pommes de terre ont besoin d'un lit de semences fin et friable. Ce qui revient à transformer le sol en sable.
Réduire ces intrants n'est pas seulement difficile, cela met en péril l'ensemble de la culture.
Les primes de régénération ou les certificats de carbone n'en sont même pas proches - pour l'instant.
La culture de la pomme de terre est une machine bien huilée. Toute "touche légère" peut perturber un système très optimisé.
Une exploitation agricole peut atteindre les objectifs de régénération, mais si 20 % de la récolte n'est pas conforme aux spécifications, c'est l'agriculteur qui en paie le prix, et non le système.
"Depuis plusieurs années, j'ai entendu de nombreuses promesses de récompenses pour les pratiques de stockage du carbone, et j'ai enfin trouvé une entreprise sérieuse qui a réussi à créer ce chaînon manquant entre l'industrie et l'environnement".
"Notre partenariat avec Soil Capital devrait permettre d'obtenir en moyenne 150 000 tonnes métriques d'élimination et de réduction des gaz à effet de serre chaque année. Cela nous permettra d’avancer vers notre objectif climatique global, mais aussi de contribuer à protéger la santé des sols et la biodiversité."
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